Vendredi 16 Juillet 2010 – J4

Ça n’en finit pas de monter ! Nous attaquons la journée vers 9h00. Col des Oches atteint avec quelques difficultés, c’est rude si tôt ! Le Pic de Bure est grandiose. Thomas qui connaît bien le coin pour l’avoir souvent survolé en planeur fait le guide.
 

 Nouvelle descente, technique, longue, pas trop expo ni engagée, on se fait plaisir.



Arrivés au pré aux vaches de Le Caire, Thomas crève ! Et hop une tournée de plus : ) Faut dire on n’a pas eu le temps de savourer celle que Badu, parti trop tôt, nous devait ! En fait il a carrément sectionné la valve de sa chambre à air : le pneu avant à tendance à tourner sur la jante. Et là, alors que je me fous bien de lui je remarque que mon appareil photo accroché à l’arrière du vtt n’est plus dans sa sacoche. Je sors l’attirail du trailer (coureur de montagne), et pars au petit trot jusqu’au dernier col, soit 300mD+ sous grosse chaleur pour essayer d’apercevoir l’appareil. Je reviens brecouille et claqué. Je laisserai mes coordonnées à un garde de l’ONF au cas où… Thomas perd sa chambre à air sur les 500m qui suivent et à nouveau demi-tour : on ne choisit pas de descendre à Nice en vtt pour laisser le sentier plein de détritus. A Luz La Croix Haute nous passons nos coups de fils respectifs via les cabines téléphoniques : merci France Telecom. On prévient Olivier, un prétendant au raid sensé nous rejoindre plus tard que c’est corsé ! Il a le pouce en vrac, ne peut passer les vitesses et pense ne pas venir.

On repart pour quelques km et quelques mètres de D+ en rab avant la pause déjeuner, qui se transforme en sieste à l'ombre et séchage des affaires au soleil.


Ca monte encore et toujours. On est obligé de pousser à nouveau. Dans ces moments, chacun déconnecte son cerveau et avance sans trop réfléchir. On reconnecte le cerveau pour les descentes : là, un manque d’inattention et c’est la gamelle ! A mon tour je crève ! C’est le jour décidément.



En démontant mes pneus j’y laisse un démonte pneu. C’est fou le mal que j’ai à sortir le pneu de la jante. Lors de la descente sur La Cluse, qui emprunte le GR, Thomas chute. Sans trop de gravité, il a un peu mal à la main. Dans les descentes où l’on dévale des pans de montagnes vaut mieux ne pas faire sortir la roue de la trace…

Superbes lumières en fin d’après midi : le soleil joue avec les nuages.


Nous nous arrêtons finalement sous un abri de la maison forestière de Matacharre. Elle est fermée, on est déçu de ne pas trouver la convivialité des refuges de montagne.

Il commence à pleuvoir. Bon timing. Une fontaine à proximité nous permet de nous laver pour la 1ère fois du raid. Je ne vous raconte pas l’odeur. Nuit à plat sur des palettes avec derrière nous le Pic de Bure encore et toujours.


fin : 19h45 / 58km / 1700mD+ * 2000mD- / 5h30

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