Samedi 17 Juillet 2010 – J5

On remonte la piste forestière en direction de Gap. Quelques singles nous permettent d’arriver sur le canal de Gap que nous suivrons sur une bonne quinzaine de km.


Enfin on avance, on fait exploser la moyenne au compteur. C’est plat, roulant, on pédale et on arrive en ville avant midi. Ravitaillement comme quasi tous les 2-3 jours. On passe à un magasin de cycles pour récupérer deux vis, des démontes pneus et tenter de regonfler la suspension avant de Thomas : son vtt se fait vieux, la fourche est plus très efficace, il est temps qu’il investisse ! L’avantage c’est qu’il me sème pas tant en descente !
 
Une longue montée par la route puis par les pistes nous permet de longer les parois de Céüse, haut lieu de la grimpe française et internationale.



On croise beaucoup d’étrangers en mode grimpe/bivouac.



La descente sur Esparon est mythique, elle entre dans le top 3. Un max de singles, épingles entre forêt et roches calcaires, une nouvelle MAC de faite ! Juste énorme : )

 
A plusieurs reprises on s’est demandé, dans les moments durs : mais qu’est ce qu’on fout là, pourquoi on s’acharne à maintenir un tel rythme, on ne serait pas un peu jeunes et bêtes des fois de faire ça. Mais après une pareille descente le moral est au plus haut. C’est l’avantage du vtt : pleurer à la montée, exulter à la descente.

A Barcillonnette, un local qui a déjà parcouru une partie des Chemins du Soleil nous montre son vtt Canyon et nous entamons la discussion. Il connaît le coin par coeur. La discussion va bon train. Il ne croit pas que nous arriverons à Nice dans les temps surtout chargés comme nous sommes. Il avait déjà pas mal galéré alors que quelqu’un était chargé de suivre avec les affaires de bivouac et les vivres lorsqu’il avait fait son périple. Il arriverait presque à nous saper le moral le gonze. Ah, on souhaite finir la journée par 500mD+ en montant en haut de la crête des Selles… ben faut compter 1h pour 7km de piste ! Il a une course de vtt le lendemain et ne souhaite pas nous accompagner. Il nous passe un rouleau de PQ,… on est à sec et parait-il on va en chier !

On attaque cette dernière montée avec appréhension. Le mal aux fesses (à cause de la selle ; ) nous oblige à faire des micro pauses de temps en temps ou à passer en mode danseuse. On monte par étape de 150 à 200mD+. Sur les derniers 150mD+ on accélère le rythme, je largue Thomas et arrive 10 min en avance par rapport au temps annoncé par le local ! Il ne devait pas avoir la santé pour faire ça en 1h ! Le moral est à nouveau au beau fixe, Nice est à notre portée !
Petite descente et l’on s’arrête à une nouvelle maison forestière, Bonsecours, cette fois ci comportant une partie ouverte.



 L’eau doit être récupérée en contre bas dans un ruisseau : pas très pratique. On s’endort comme des masses.

fin : 20h30 / 83km / 2100mD+ * 2500mD- / 6h20

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