Mercredi 21 Juillet 2010 – J9

Chemin faisant, Nice se rapproche. Alors que l’on croyait avoir atteint la veille le haut de la Montagne de Maurel nous attaquons par une grosse montée ! C’est fou ce que les cartes au 1/64 000 peuvent nous réserver comme (mauvaises) surprises. La descente sur Saint André des Alpes est magique, mysthic ! Une nouvelle MAC qui restera dans les annales. Un allemand nous accoste alors. Il campait sur les crêtes dans son camping car. Alors qu’il grimpait il s’est tout fait voler. La police lui a expliqué qu’en France rien de plus normal ! La base quoi. Il lui reste pas grand-chose mise à part son fidèle compagnon et son camion avec le réservoir vide. Sa banque lui a transférée 1000€ qu’il doit récupérer à l’ambassade Allemande à Lyon. Il ne sait pas comment il va pouvoir y aller sans essence. On fait un geste, Thomas lui donne un billet pour l’aider. Il est amené à rentrer dans son camping car, l’odeur y est, parait-il insupportable ! Comme quoi, quasi tout frais tout propre on a retrouvé notre sens olfactif. En récompense Thomas a le droit à de la Bétadine périmée (qui partira à la poubelle direct) et un tee-shirt, propre mais qui pue la mort. Il n’osera pas le jeter ni le mettre !

C’est en longeant le Verdon avec un peu de hauteur par rapport au lac de Castillon que nous arrivons pour la pause midi à Castellane. Le retour à la civilisation est un peu rude : que de monde qui grouille partout. Ca pue le tourisme. On piquenique sur la place centrale, attaquons une sieste sans être, pour une fois, envahis par la multitude d’insectes que l’on retrouve en montagne. La voiture chargée de laver la place après le marché réduira le temps de repos. Nous envoyons quelques cartes postales en se délectant d’une glace.

La montée à la station de neige de Vauplane est rude. Alors que nous perdons de vue les panneaux nous décidons de suivre la trace GPS. Nous entamons une longue montée par le GR4 avec plus d’une heure de poussage. Le sentier en plus d’être raide est rempli de cailloux, ca n’est pas roulable. Le moral chute. Après bien des galères nous sortons du sentier pour atterrir au col Saint Barnabé. On se vautre dans l’herbe, avalons une barre et repartons rassurés vers la station : il n’y a qu’une route goudronnée qui y mène, on devrait y arriver ! En chemin nous croisons la voiture de mes rêves : une C15 rallongée ! Le grand luxe !

La descente de Vauplane sur le Touyet est un vrai régal. La vitesse, la pente, les falaises, la vallée au fond, oh mon Dieu que c’est bon !




Car c’est finalement pour ces moments là que l’on en bave autant. Les peines de la montée s’envolent et la tête dans le guidon nous dévorons les singles. Quelques parties raides nous obligent à descendre à pied. Quelques chutes pour moi, la fatigue se fait sentir. On décide de se poser sur un plateau un peu avant La Sagne. Les moutons y passent leurs soirées, on étend la bâche au dessus des crottes.




Le bonsoir à la bergère qui rassemble son troupeau et une fois le repas avalé nous dormons à la belle, la tête sous et dans les étoiles !






fin : 19h30 / 63km / 1900mD+ * 2200mD- / 6h00 

 

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