Jeudi 22 Juillet 2010 – J10

Ce matin c’est trempé que nous nous levons : la rosée est tombée toute la nuit et toutes les affaires sont mouillées ! Quel plaisir que de remettre le tee-shirt de vtt humide, collant et puant ! La bergère est déjà levée et refait monter son troupeau vers les pâturages alpins.
Pour une fois nous n’avons pas à monter longtemps avant d’entamer une belle descente vers la clue de Saint-Auban.

Une fois la baisse de la Coulette franchie nous voilà chez moi ! Ca y’est nous sommes rentrés en territoire connu et reconnu pour être un petit paradis du vtt ! La descente vers la clue est grandiose (normal on est dans les Alpes maritimes), mais les cailloux typiques du coin intempestivement présents dans les singles nous obligent à revoir notre technique de descente !

Selon Thomas cette fois on ne va pas chercher à l’extérieur mais à l’intérieur, on penche le vtt, on arrête les dérapages de débutant et ça passe tout seul ! Ca c’est la théorie, en pratique, dans la matinée je me plante au moins 5 fois ! Et moi qui croyait avoir enfin compris comment passer ces foutues épingles…

Les vasques de la clue font envie mais bon faut pas trop chômer non plus donc on reste à saliver depuis la route. Des vacances, la blague oui ! A partir de Saint-Auban nous récupérons un tracé que j’avais déjà parcouru avec les vététistes de 1001 sentiers. La montée qui suit me parait cette fois plus longue, serait-ce du à la fatigue et au poids du vélo ?!!! Avant le portage corsé de la Montagne de Charamel nous faisons la pause piquenique. Déballage des affaires pour un séchage express puis sieste. Thomas se réveillera avec une tique sur le front ! On pousse et on attaque la descente sur Aiglun : prudence et technique sont nécessaires, le sentier est raide, cassant et faudrait pas se planter si près du but !

Aiglun je connais ! Magnifique vue sur la paroi et ses grandes voies, sur la clue et l’Estéron qui coule sous nos pieds. Un grand rafraichissement à la fontaine du village et on continue bon train. Lors d’une descente Thomas casse un rayon de sa roue arrière, il devra dévoiler sa roue pour éviter qu’elle n’usine le cadre sur lequel elle frotte. Ca faisait un temps que nous n’avions pas eu de problèmes mécaniques !

Nous arrivons pour le gouter (vers 18h30) à Roquesteron. Petit passage par la boulangerie où le patron me tape la discut’. Il m’explique que des drôles à vélo il en voit tous les ans, de vrais phénomènes qui roulent sous grosse chaleur entre 12h et 14h et qui explosent complets au col ! Ah bon faut pas faire çà ?! Ah ben merde alors, je vais de suite en parler à Thomas : ) Après que Thomas ait fini de réparer sa roue nous décollons pour la montée au Pous. Nous avions déjà fait une grande partie de ce circuit ensemble quand Thomas était de passage sur Nice en Octobre dernier. La montée se fera sereinement. Au Pous il est difficile de trouver un coin pour bivouaquer : un éleveur semble avoir racheté tout le domaine et a posé des clôtures de 2m partout ! On décide de se caller dans la seule prairie ouverte, mais les vaches squattent déjà une partie du champ. Le soir le proprio passera dans son gros quad pour nous demander ce que l’on fout là ! On aura son autorisation pour passer la nuit, il reviendra même nous demander si nous avons besoin d’eau… il semble avoir un bon fond le bougre !

La soirée sera agitée, les vaches curieuses tentent de venir marcher sur nos plates bandes. On les repousse armé de bâtons. Surement rancunière, l’une n’hésitera pas à zoner toute la nuit avec sa cloche autour du cou ! Difficile de trouver le sommeil, putain c’est quand même fou de devoir mettre ses boules-kiès en montagne !

La journée aura vraiment été belle, les paysages traversés sont stupéfiants. We’re lovin’ it !


fin : 20h15 / 63km / 2200mD+ * 2600mD- / 6h40

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